La vie par la foi

Lecture proposée: Hébreux 11.20-40
1.La persévérance - Abraham et Sara (Hb 11.11-12)
Comment obtenir une postérité nombreuse d'une femme en incapacité d'enfanter ? Abraham et Sara sont néanmoins restés dans l'attente de la réalisation de cette promesse car ils regardaient à la fidélité et à la puissance de Dieu (Rm 4.17-21). Leur foi leur donna la persévérance pour attendre le moment de Dieu. Tous les croyants sont appelés à persévérer en comptant par la foi sur la fidélité et la puissance de Dieu (Hb 6.11-12; Hb 10.36-38; Ac 14.22).
2. Le renoncement et l'engagement - Moïse (Hb 11.24-26)
Moïse renonça à des avantages personnels et temporels (rang social élevé, richesses) et préféra une situation difficile et la communion avec Dieu, à une situation facile mais sans cette communion. Le croyant est appelé à renoncer à tout ce qui s'acquiert au prix du reniement de Dieu, à tout ce qui prend la place de Dieu et à ce qui met des obstacles à sa disponibilité pour Dieu (Mt 6.24; Ph 3.7-8). Il regarde à l'avenir plutot qu'au présent. (Mc 10.28-30; 2 Co 4.17-18; Rm 8.18)
3. La fermeté - Moïse (Hb 11.27)
Face à l'opposition et la puissance visible de Pharaon, qui voulait empêcher la sortie du peuple d'Israël, Moïse resta ferme et refusa tout compromis; il plaça sa confiance (sa foi) dans la suprématie du Dieu invisible. Le Nouveau Testament contient de très nombreux appels à la fermeté:
au sein de l'opposition (1 Th 3.1-3);
face aux attaques du diable (1 Pi 5.8-9; Ep 6.11-13);
dans l'attachement aux enseignements bibliques (2 Th 2.15);
dans le témoignage (Ph 1.27).
Cette fermeté a pour base la foi (1 Co 16.13) qui s'appuie sur Dieu seul.
4. La délivrance - Moïse (Hb 11.29)
Bloqué entre la Mer Rouge et l'armée égyptienne, le peuple d'Israël se trouvait dans une situation sans issue. La foi de Moïse dans la toute puissance de Dieu ranima la foi chancelante du peuple et le fit accéder à la délivrance. Dieu, qui est tout puissant, peut intervenir lorsque le croyant se trouve dans une situation sans issue; il le fait en réponse à l'appel du croyant et à la foi qu'il manifeste (Ps 34.18-20; 2 Pi 2.9a; cf. Dan 3.17; Ac 28.36).
5. La victoire - Josué (Hb 11.30)
Dans une situation de guerre et devant l'obstacle des murailles de Jéricho, Josué et le peuple d'Israël attendaient par la foi l'intervention de Dieu en leur faveur (cf. Dt 1.29-31). Ils persévérèrent sept jours jusqu'à la victoire. Tout croyant est engagé dans un combat (Rm 15.30; Ep 6.12); pour être victorieux, il doit avant tout garder la foi (1 Tim 1.19; 1 Tim 6.11-12) et s'attendre à l'intervention de Dieu en sa faveur.
SANS LA FOI IL EST IMPOSSIBLE DE PLAIRE A DIEU
HÉBREUX 11.6

LA RECHERCHE DE LA VOLONTÉ DE DIEU

Lecture proposée: Pr 3.6; Rm 12.1-2
Tout croyant aimerait glorifier Dieu par une marche selon Sa volonté (Ps 40.8; Ps 143.10). Dans la pratique, la volonté divine n'est pas toujours explicite et les directives surnaturelles (cf Act 22.10; Ac 9.10 etc.) ne sont pas la règle, mais l'exception. Dieu fixe plutôt un cadre dans lequel il laisse le chrétien libre de son choix.
1. DIEU VEUT LE BIEN DE SES ENFANTS
Dieu recherche le bien de ceux qui lui appartiennent et désirent le suivre (Rm 8.28)et a pour eux des projets de paix et de bonheur (Jr 29.11; Jn 17.13), ce qui n'exclut pas les épreuves (Jc 1.2-3).
Dieu ne cherche pas à contrecarrer les désirs légitimes de ses enfants qui marchent avec intégrité, au contraire, il leur accorde ce que "leur coeur désire" (Ps 37.3-4; Ps 84.11) ce qui n'exclut pas qu'il puisse lui demander de renoncer à un avantage immédiat. Dieu n'est ni dur, ni capricieux.
2. DIEU RÉVÈLE SA VOLONTÉ MORALE DANS LA BIBLE
L'Ecriture donne des principes et des commandements qui servent d'indications générales pour le comportement du croyant (1 Th 4.3-12; 1 Th 5.11-22; Ph 2.5; 1 Pi 1.15-16; 2 Ti 2.22; etc.). Dans les domaines où la Bible impose une attitude, les croyants doivent obéir (Deut 10.12-13; Rm 12.9-21).
3. DIEU ACCORDE LA LIBERTÉ DE CHOIX
Dieu n'a pas fixe d'avance tous les détails de la vie du croyant. Il lui laisse une liberté d'action, donc de choix. Cette liberté joue sur deux plans:
le choix entre ce qui est bien et ce qui est mal selon la volonté révelée de Dieu (obéissance)
dans le domaine de ce qui est bien, le choix entre différentes possibilités (discernement) (1 Th 3.1-2; Ph 2.25-26; Ac 6.1-6; Ac 15.19,22,25,28; 1 Co 16.3-4).
4. DIEU ACCORDE LA SAGESSE
Le croyant est responsable de la rechercher et de la demander à Dieu (Pr 2.1-9; Pr 8.17; Jc 1.5-8) et de la mettre en oeuvre. Pour agir avec sagesse, il convient:
de prier pour exposer son problème à Dieu (Ph 4.6; 1 Pi 5.7);
de méditer l'Ecriture (Ps 119.97-100,105) afin que le Saint-Esprit puisse nous conduire
d'examiner les circonstances (cf. Act 16.1-3; Jos 2.1,24; 1 Ti 3.1);
de consulter des conseillers sages et expérimentés (Pr 13.10b,20; Pr 15.22)
de se laisser instruire par l'expérience de la vie avec bon sens et réalisme (Pr 6.6-11; Lc 14.28-32)
de considérer les sentiments intérieurs: paix(1 Jn 3.21; Ph 4.7; Ep 4.30) ou trouble (Rm 14.5,23)
Dieu accordant à ses enfants une réelle possibilité de choix, il reste souvent une zone d'incertitude. Les uns s'engageront, d'autres attendront. Dans tous les cas ils ne faut pas agir avec impulsion. (Pr 20.25)
5. DIEU EST SOUVERAIN
Le libre choix que Dieu accorde aux siens ne saurait entraver Sa souveraineté (Ps 115.3; Ps 135.6). Ainsi Dieu peut intervenir de façon contraignante pour le croyant qui doit donc, par avance, se soumettre humblement à Sa volonté (cf. 1 Co 16.7; 1Co 4.19; Act 18.21; Ps 25.9)et être prêt à renoncer éventuellement à son projet.
En soumettant à Dieu le choix qu'il a fait librement, le croyant sait que Dieu le préservera des fausses voies. Il fait ainsi un acte de foi que Dieu honore (Ps 55.23) et il se sait protégé face a la décision qu'il a prise. (Ac 16.6-8; 2 Sam 7.1-13)
PERE ...QUE CE NE SOIT PAS MA VOLONTE MAIS LA TIENNE QUI SOIT FAITE
LUC 22.42