Le Service

Lecture proposée: 1 Th 1.1-10
La conversion à Dieu doit normalement produire dans le coeur du croyant le désir de servir son Sauveur. Servir Dieu signifie en premier lieu reconnaître son autorité et chercher à l'honorer en tout temps et dans tous les domaines (Col 3.17,23-24; 1 Co 10.31).
1. Les domaines du service
Il s'agit de différents aspects du témoignage chrétien. Le croyant est appelé à servir Dieu par:
son comportement dans sa famille (Col 3.20; 1 Tm 5.4,11)
son comportement dans la société (1 P 2.12-14; 1 Th 4.12) et dans l'Eglise (Rm 12.9-11; 1P 4.10-11)
sa façon de parler (Ep 4.25,29; Ep 5.4)
sa façon de travailler (Col 3.22-23)
l'annonce de l'Evangile (1 P 3.15; Rm 1.9)
la prière, la louange et le chant (Ep 5.19-20; Ps 92.1-5)
la libéralité (2 Co 8.12-15; 2 Co 9.7)
l'aide au prochain, croyants et incroyants (Ga 6.10; Tt 3.13-14; 1 Co 16.15)
2. Les raisons du service
glorifier Dieu (1 Co 10.31; 1 Pi 4.11)
exprimer sa reconnaissance envers Celui qui l'a sauvé (Hb 12.28; Hb 13.16)
être utile à son Maître (2 Tm 2.21; 3.17)
partager avec d'autres, croyants et incroyants, ce qu'il a découvert en Christ (Mc 5.18-20; Ac 4.20)
appeler les perdus à se tourner vers Christ (1 Tm 2.3-4; 2 Co 5.20; Rm 10.1)
accomplir les oeuvres que Dieu a préparées (Ep 2.10; Tt 2.14)
3. Les conditions du service
Pour être un bon serviteur, il faut que le croyant:
manifeste de l'amour envers Dieu et envers les hommes (Mt 22.37-40; Jn 13.34-35)
marche d'une manière digne du Seigneur (Ph 1.27; 1 Th 2.9-12)
obéisse à l'ordre de Christ de prêcher l'Evangile (Mc 16.15; Ac 1.8)
soit fidèle en tout (Lc 16.10; 1 Co 4.1-2)
manifeste un esprit de soumission et d'humilité (1 Pi 5.5; Ep 5.21)
L'engagement dans le service dépend d'un libre choix et d'une décision toujours renouvelée (Rm 12.1).
4. Les conséquences du service pour le croyant
donner un but à sa vie (2 Co 5.14-15; Ga 2.20)
communiquer la joie (Jc 1.25; Jn 15.5,8,11)
apporter l'approbation et la bénédiction de Dieu (Es 3.10; Hb 6.10-12; 1 Co 15.58).
5. Le moment du service
Dès sa conversion, le croyant est appelé à entrer dans le service (1 Th 1.9; Ga 1.16; Ac 9.18-22)
SERVIR LE DIEU VIVANT ET VRAI
1 TH 1.9

TOM AMOUR, TA PUISSANCE

MA RECHERCHE DE DIEU

Tout croyant aimerait glorifier Dieu par une marche selon Sa volonté (Ps 40.8; Ps 143.10). Dans la pratique, la volonté divine n'est pas toujours explicite et les directives surnaturelles (cf Act 22.10; Ac 9.10 etc.) ne sont pas la règle, mais l'exception. Dieu fixe plutôt un cadre dans lequel il laisse le chrétien libre de son choix.
1. Dieu veut le bien de ses enfants
Dieu recherche le bien de ceux qui lui appartiennent et désirent le suivre (Rm 8.28)et a pour eux des projets de paix et de bonheur (Jr 29.11; Jn 17.13), ce qui n'exclut pas les épreuves (Jc 1.2-3).
Dieu ne cherche pas à contrecarrer les désirs légitimes de ses enfants qui marchent avec intégrité, au contraire, il leur accorde ce que "leur coeur désire" (Ps 37.3-4; Ps 84.11) ce qui n'exclut pas qu'il puisse lui demander de renoncer à un avantage immédiat. Dieu n'est ni dur, ni capricieux.
2. Dieu révèle sa volonté morale dans la Bible
L'Ecriture donne des principes et des commandements qui servent d'indications générales pour le comportement du croyant (1 Th 4.3-12; 1 Th 5.11-22; Ph 2.5; 1 Pi 1.15-16; 2 Ti 2.22; etc.). Dans les domaines où la Bible impose une attitude, les croyants doivent obéir (Deut 10.12-13; Rm 12.9-21).
3. Dieu accorde la liberté de choix
Dieu n'a pas fixe d'avance tous les détails de la vie du croyant. Il lui laisse une liberté d'action, donc de choix. Cette liberté joue sur deux plans:
le choix entre ce qui est bien et ce qui est mal selon la volonté révelée de Dieu (obéissance)
dans le domaine de ce qui est bien, le choix entre différentes possibilités (discernement) (1 Th 3.1-2; Ph 2.25-26; Ac 6.1-6; Ac 15.19,22,25,28; 1 Co 16.3-4).
4. Dieu accorde la sagesse
Le croyant est responsable de la rechercher et de la demander à Dieu (Pr 2.1-9; Pr 8.17; Jc 1.5-8) et de la mettre en oeuvre. Pour agir avec sagesse, il convient:
de prier pour exposer son problème à Dieu (Ph 4.6; 1 Pi 5.7);
de méditer l'Ecriture (Ps 119.97-100,105) afin que le Saint-Esprit puisse nous conduire
d'examiner les circonstances (cf. Act 16.1-3; Jos 2.1,24; 1 Ti 3.1);
de consulter des conseillers sages et expérimentés (Pr 13.10b,20; Pr 15.22)
de se laisser instruire par l'expérience de la vie avec bon sens et réalisme (Pr 6.6-11; Lc 14.28-32)
de considérer les sentiments intérieurs: paix(1 Jn 3.21; Ph 4.7; Ep 4.30) ou trouble (Rm 14.5,23)
Dieu accordant à ses enfants une réelle possibilité de choix, il reste souvent une zone d'incertitude. Les uns s'engageront, d'autres attendront. Dans tous les cas ils ne faut pas agir avec impulsion. (Pr 20.25)
5. Dieu est souverain
Le libre choix que Dieu accorde aux siens ne saurait entraver Sa souveraineté (Ps 115.3; Ps 135.6). Ainsi Dieu peut intervenir de façon contraignante pour le croyant qui doit donc, par avance, se soumettre humblement à Sa volonté (cf. 1 Co 16.7; 1Co 4.19; Act 18.21; Ps 25.9)et être prêt à renoncer éventuellement à son projet.
En soumettant à Dieu le choix qu'il a fait librement, le croyant sait que Dieu le préservera des fausses voies. Il fait ainsi un acte de foi que Dieu honore (Ps 55.23) et il se sait protégé face a la décision qu'il a prise. (Ac 16.6-8; 2 Sam 7.1-13)
PERE ...QUE CE NE SOIT PAS MA VOLONTE MAIS LA TIENNE QUI SOIT FAITE
LUC 22.42

DIEU PUISSANT



CAR DIEU EST UN DIEU PUISSANT


La Foi

1. Définition
Lecture proposée: Ps 71.1-6
La foi est l'attitude de l'homme qui accepte et tient pour vraies des réalités qui sont maintenant invisibles, ou incontrôlables (Hb 11.1). Elle est un acte par lequel l'homme s'en remet volontairement à Dieu, le reconnaissant comme fidèle et capable de tenir ses promesses (Rm 4.21; cf. Hb 11.11; Rm 10.11).
2. La source de la foi
La foi procède de la révélation que Dieu donne de lui-même à l'homme (Rm 10.17; Hb 1.1-2).
Pour susciter la foi, Dieu se sert d'instruments humains qui collaborent avec l'Esprit et la Parole de Dieu (Rm 10.14-17; Jn 17.20).
Dieu ne demande pas de croire sans discernement et sans réflexion. La foi repose sur une connaissance (Rm 10.14b), elle est une réponse aux affirmations de l'Evangile (Eph 1.13; 1 Co 15.1-4).
3. L'objet de la foi
La foi a un contenu (2 Tm 1.12-14); elle n'est pas un mysticisme sans objet, elle n'est pas même une conviction sur l'existence de Dieu, ou une adhésion à une doctrine.
L'objet de la foi est une Personne: Dieu lui-même, révélé en Jésus-Christ (Mc 11.22; Jn 14.1).
La foi porte aussi sur les paroles et les actes de Dieu (Jn 5.24; Jn 12.46-48).
4. La réalité de la foi
La vraie foi, la foi obéissante, se démontre par des actes visibles qui en manifestent la réalité (Jc 1.22-25; Jc 2.14-17; 1 Th 1.8-9)
5. La nécessité de la foi
La foi est indispensable et suffisante pour obtenir le salut mais aussi pour progresser dans la vie chrétienne (Ep 2.8; Hb 11.6; Hb 6.11-12; Col 2.6-7).
6. Les bénédictions de la foi
C'est par la foi que l'homme reçoit de nombreuses bénédictions:
il est mis au bénéfice de l'oeuvre de Jésus-Christ et des promesses de Dieu (Ga 3.6-8; 2 Co 1.20)
il est justifié (Ga 2.16; Ac 13.38-39) et reçoit la vie éternelle (Jn 3.16; Jn 5.24)
il reçoit le Saint-Esprit (Ga 3.2; Ep 1.13)
il a la liberté de s'approcher de Dieu et d'entrer en communion avec Lui (Ep 3.12; Hb 10.22; 1 Jn 1.3)
il reçoit l'exaucement de ses prières (Mt 21.21-22)
il peut résister au diable et devenir victorieux du péché (1 Pi 5.8-9; Ep 6.16)
il est gardé par la puissance de Dieu (1 Pi 1.5).
7. L'épreuve de la foi
Dieu permet la tentation pour épurer la foi, pour en faire ressortir ce qui est réellement authentique.
L'épreuve de la foi est destinée à perfectionner et fortifier le croyant (1 Pi 1.6-7; Jc 1.2-4).
LA FOI EST LA CONVICTION DES CHOSES QU'ON NE VOIT PAS
HÉBREUX 10.38

La VIE par la FOI

Lecture proposée: Hébreux 11.1-19
L'affirmation "Le juste vivra par sa foi" (Ha 2.4) exprime une double vérité en rapport
avec le salut initial: "Vous êtes sauvés... par la foi" (Ep 2.8)
avec la marche du croyant: "Or le juste vivra de foi" (Hb 10.38).
Hébreux 11 démontre que la foi conduit à l'action. Il met en évidence les effets de la foi. Ces situations particulières illustrent des situations plus générales propres aux croyants de tous les temps. Celui qui vit par la foi réagit en fonction des réalités invisibles, sans s'arrêter aux données visibles, même si elles semblent en contradiction avec les promesses de Dieu (cf. Hb 11.1,27). Les effets de la foi sont des actes de Dieu en faveur du croyant, des actes que le croyant peut accomplir parce qu'il regarde à Dieu et non à lui-même ou aux circonstances.
Les principaux effets de la foi sont:
1. La justification - Abel (Hb 11.4)
Conscient que l'homme pécheur ne peut s'approcher de Dieu que sur la base d'un sacrifice, Abel accède ainsi à la grâce. Acceptant la sanction divine il "découvre" le moyen de retrouver Dieu. De même, aujourd'hui, le pécheur est justifié lorsqu'il reconnaît son péché et met sa confiance (sa foi) en l'efficacité du sacrifice de Christ (Rm 3.23-25a; Ac 13.39).
2. Le service et le témoignage - Noé (Hb 11.7)
Noé a cru à la réalité du jugement annoncé et a témoigné de sa foi en construisant l'arche, et cela malgré l'insouciance ou les moqueries.(cf. Mt 24.37-39) Les croyants d'aujourd'hui ressentent dans la venue prochaine du jugement un appel au service, au témoignage, à la sanctification et à l'action (2 Pi 3.10-14; 1 Pi 4.7).
3. L'obéissance - Abraham (Hb 11.8,17-19)
Convaincu que Dieu avait un plan précis pour sa vie, Abraham lui a fait confiance et a obéi à des ordres difficiles (quitter Ur, offrir Isaac). Il a accepté de laisser une situation connue (une patrie, une postérité en Isaac) pour aller au devant de l'inconnu, en acceptant toutes les conséqueces. L'obéissance du croyant découle de sa foi en l'amour et en la sagesse de Dieu. La foi étant par essence l'acte de s'en remettre à Dieu, elle implique nécessairement l'obéissance à ses directives (Rm 1.5, 1 Jn 5.3-5)
OR LE JUSTE VIVRA DE FOI
HÉBREUX 10.38

La VIE par la FOI II

Hébreux 11.20-40
4. La persévérance - Abraham et Sara (Hb 11.11-12)
Comment obtenir une postérité nombreuse d'une femme en incapacité d'enfanter ? Abraham et Sara sont néanmoins restés dans l'attente de la réalisation de cette promesse car ils regardaient à la fidélité et à la puissance de Dieu (Rm 4.17-21). Leur foi leur donna la persévérance pour attendre le moment de Dieu. Tous les croyants sont appelés à persévérer en comptant par la foi sur la fidélité et la puissance de Dieu (Hb 6.11-12; Hb 10.36-38; Ac 14.22).
5. Le renoncement et l'engagement - Moïse (Hb 11.24-26)
Moïse renonça à des avantages personnels et temporels (rang social élevé, richesses) et préféra une situation difficile et la communion avec Dieu, à une situation facile mais sans cette communion. Le croyant est appelé à renoncer à tout ce qui s'acquiert au prix du reniement de Dieu, à tout ce qui prend la place de Dieu et à ce qui met des obstacles à sa disponibilité pour Dieu (Mt 6.24; Ph 3.7-8). Il regarde à l'avenir plutot qu'au présent. (Mc 10.28-30; 2 Co 4.17-18; Rm 8.18)
6. La fermeté - Moïse (Hb 11.27)
Face à l'opposition et la puissance visible de Pharaon, qui voulait empêcher la sortie du peuple d'Israël, Moïse resta ferme et refusa tout compromis; il plaça sa confiance (sa foi) dans la suprématie du Dieu invisible. Le Nouveau Testament contient de très nombreux appels à la fermeté:
au sein de l'opposition (1 Th 3.1-3);
face aux attaques du diable (1 Pi 5.8-9; Ep 6.11-13);
dans l'attachement aux enseignements bibliques (2 Th 2.15);
dans le témoignage (Ph 1.27).
Cette fermeté a pour base la foi (1 Co 16.13) qui s'appuie sur Dieu seul.
7. La délivrance - Moïse (Hb 11.29)
Bloqué entre la Mer Rouge et l'armée égyptienne, le peuple d'Israël se trouvait dans une situation sans issue. La foi de Moïse dans la toute puissance de Dieu ranima la foi chancelante du peuple et le fit accéder à la délivrance. Dieu, qui est tout puissant, peut intervenir lorsque le croyant se trouve dans une situation sans issue; il le fait en réponse à l'appel du croyant et à la foi qu'il manifeste (Ps 34.18-20; 2 Pi 2.9a; cf. Dan 3.17; Ac 28.36).
8. La victoire - Josué (Hb 11.30)
Dans une situation de guerre et devant l'obstacle des murailles de Jéricho, Josué et le peuple d'Israël attendaient par la foi l'intervention de Dieu en leur faveur (cf. Dt 1.29-31). Ils persévérèrent sept jours jusqu'à la victoire. Tout croyant est engagé dans un combat (Rm 15.30; Ep 6.12); pour être victorieux, il doit avant tout garder la foi (1 Tim 1.19; 1 Tim 6.11-12) et s'attendre à l'intervention de Dieu en sa faveur.
SANS LA FOI IL EST IMPOSSIBLE DE PLAIRE A DIEU
HÉBREUX 11.6

Jésus, j'aime ta PRÉSENCE

CHRIST NOTRE TOUT

"Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui." (Colossiens 1:19)
"Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie...." (Jean 14:6)
"Or, c'est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice et sanctification et Rédemption." (1 Corinthiens 1:30)
"... mais Christ est tout et en tous." (Colossiens 3:11)
Le désir de Dieu du début à la fin est centré sur Son Fils. C'est Christ, et Christ seul, que Dieu a en vue pour Son peuple. Ainsi, la croissance spirituelle, n'est pas une affaire d'acquisition des choses spirituelles ( que se soient des doctrines, vertus, dons ou grâces ), mais d'avoir Christ formé en nous. (Gal. 4:19)
Pour beaucoup, le salut, la paix, le pouvoir, la sainteté, la joie, le service, les habitudes ecclésiales, le ministère, et les doctrines sont simplement des choses divines, indépendantes et quelque chose en soit. Beaucoup d'entre nous sont donc devenus occuper par la poursuite de choses spirituelles, mais ont oublié d'identifier Christ de façon pratique avec ces choses Divines que nous cherchons. Par exemple, quand notre esprit est troublé, nous demandons la paix à Dieu.
Quand nous sentons notre nature pécheresse prendre le dessus, nous supplions Dieu pour plus de sainteté. Quand nous ne sommes pas au clair sur un problème spirituel, nous cherchons à apprendre plus de doctrines. Nous cherchons les grâces, les doctrines, et les dons les uns après les autres, tout cela dans une tentative sérieuse pour croître spirituellement. Le peuple du Seigneur est tombé dans une routine qui consiste à être occupé avec les choses spirituelles - - absorbé avec les choses externes au Christianisme.

TOUTES CHOSES EN CHRIST
Cependant, quand nous lisons les écritures attentivement, nous découvrons quelque chose d'assez merveilleux. Nous remarquons que Dieu ne nous a pas donné beaucoup de choses spirituelles. Il ne nous donne pas beaucoup de vertus, de dons ou de vérités à acquérir. Dieu nous donne plutôt Son Fils pour être toutes ces choses pour nous ! De toute évidence, Christ est L'incarnation de toutes choses spirituelles. Il est le la somme de toutes choses Divines. Il est L'essence même de toutes vertus spirituelles, grâces, cadeaux, et vérités. Bref, Dieu a investi toute sa plénitude dans Son Fils.
Ce fait est clairement établi dans Jean 14:6. Ici nous découvrons que le chemin, la vérité, et la vie que Dieu donne à ses enfants est Christ Lui-même. Donc, Christ n'est pas simplement lindicateur du chemin, Il est le chemin. Il n'est pas simplement celui qui enseigne la vérité, Il est la Vérité. Il n'est pas simplement celui qui donne la vie, Il est la Vie. Le Christ est L'incarnation de tout ce qu'il nous donne. Il est Lui-même notre Espérance (1 Tim. 1:1), notre Paix (Eph. 2:14), notre Sagesse, notre Sanctification, et notre justice (1 Cor. 1:30). En conséquence, notre espérance n'est pas une chose à rechercher, elle est une Personne ; la paix n'est pas une chose, elle est Christ ; la justice n'est pas simplement justice, elle est Jésus, et cela est vrai pour d'autres choses. L'un est une chose spirituelle, l'autre est le Seigneur Lui-même. Le premier exhorte les gens à être juste, mais oublie de leur montrer que Christ est leur justice, dans la pratique, c'est comme leur donner une doctrine vide ! Bref, Christ n'est pas simplement celui qui distribue les dons, Il est Lui-même Le Don!

CHRIST LE CENTRE
Dans ces mots se trouve le secret pour expérimenter la réalité de la croissance et de la vie spirituelle. C'est en connaissant Christ comme notre plénitude. C'est en voyant qu'Il est notre Fin et quIl est notre Moyen (Héb 12 :2) - - quIl est notre Centre et quIl est notre Circonférence. La croissance spirituelle a lieu quand nous prenons Christ comme étant celui qui est tout pour nous; elle survient quand nous comprenons que Christ est "tout et en tous," et lui faisons confiance pour lêtre en et par nous.
Oh, comme cela devrait nous reprendre ! Combien dentre nous voie Dieu comme celui qui donne beaucoup de choses, mais d'une manière ou d'une autre, les cherche en dehors de Christ comme si elles étaient détachées de Lui ? En fait, pour beaucoup dentre nous, les objets et choses spirituelles ont pris la place de la Personne de Christ! Les doctrines, les dons, et les qualités que nous cherchons se sont substitués au Christ Lui-même! Nous recherchons ce don ou celui là, nous étudions cette doctrine ou celle là, et nous cherchons à nous approprier cette vertu ou celle là, mais nous oublions de le voir Lui!
En ce qui nous concerne, pour avancer spirituellement, nous devons comprendre que quoique Christ nous donne c'est lui-même. Chers frères, à moins que Christ ne devienne cette chose spirituelle que nous cherchons, il manquera forcément le pouvoir et la valeur spirituelle. Ce sera quelque chose d'inutile dans nos mains quelque chose sans vie--quelque chose d'impuissant. Est-ce que cela n'est pas trop souvent notre cas aujourd'hui ? Oh, quel danger il y a à rechercher les choses spirituelles, tout en manquant Christ ! J'aimerai répéter cela nouveau, cela porte du fruit de se répéter--nous devons être clair que lorsque le Seigneur Jésus nous donne quelque chose, Il se donne Lui-même pour être cette chose pour nous.

CHRIST EST TOUT
En voyant que Christ est notre plénitude, cessons d'être occupés par les choses divines. A la place, soyons occupés avec Christ, par ce qu'il est la Substance de toutes choses spirituelles. Ne cherchons plus les objets Divins, mais la Personne Divine; arrêtons de chercher Ses dons, mais cherchons plutôt Celui qui donne.
Arrêtons d'être uniquement intéressés à amasser pour nous-mêmes beaucoup de choses spirituelles. A la place, voyons que Dieu nous a donné toutes ces choses dans Son Fils, parce quil l'a fait être notre Sagesse, notre Justice, notre Sanctification, notre Rédemption, vraiment, "toutes choses" pour nous. Pouvons nous remercier Dieu parce que Son Esprit qui nous habite, le Seigneur Jésus Lui-même a été fait pour nous tout ce qui nous manque.
Est-ce que vous avez de la paix aujourdhui ? Est-ce la sainteté que vous cherchez ? Est-ce que c'est après la clarté et après la vérité que vous aspirez ? Est-ce que c'est une plus grande mesure de pouvoir spirituel dont vous avez besoin ? Ne recherchez pas ces choses comme des dons séparés de Dieu, mais plutôt, reconnaissez que Dieu vous a donné toutes ces choses dans Son Fils.
Le Seigneur Jésus est tout ce dont vous n'aurez jamais besoin. Permettez au Christ d'être ces choses pour vous. Permettez-lui de vivre Sa vie par vous, et vous Le connaîtrez comme votre Paix, votre Sainteté, votre Vérité, votre Sagesse, et votre Pouvoir. Que de différences cela fait entre obtenir beaucoup de choses Divines et avoir Christ Lui-même comme ces choses dans et pour nous!
Considérez comme vides sont nos doctrines, nos vertus, nos vérités, et nos cadeaux quand ils ne sont pas reçus dans la relation vitale au Seigneur Jésus. Ils sont si morts et sans vie ! Puisse Dieu nous donner beaucoup de grâce pour voir que Jésus Christ Lui-même est notre TOUT, notre Suffisance, et la réponse à toutes les demandes de Dieu.

La Persévérance

La conversion à Jésus-Christ marque le point de départ de la marche chrétienne dans laquelle le croyant est appelé à persévérer en manifestant une foi ferme (Hb 12.1; Ac 14.22; 1 Co 16.13). Cette persévérance doit se manifester dans différents domaines:
1. La persévérance dans la lecture de la bible 1 Tm 4.13,16
La Parole de Dieu étant la source de la foi et la nourriture spirituelle du croyant (Rm 10.17; Jr 15.16), il faut persévérer dans sa lecture et sa méditation (Jc 1.23-25; Jo 1.8). Comme notre corps physique a besoin de nourriture quotidiennement, notre âme a besoin de l'aliment spirituel de la Parole de Dieu.
2. La persévérance dans l'enseignement des apôtres 1 Tm 4.6)
Après la conversion le croyant a besoin d'un enseignement basé sur l'Ecriture pour être instruit dans la vérité biblique et connaître les doctrines fondamentales (Ac 2.42; 2 Tm 3.14-16). Dieu a appelé des hommes pour transmettre cet enseignement (cf. 2 Tm 2.2). Celui-ci est progressif et demande de la persévérance durant toute la vie du croyant, à la fois dans l'étude de la Bible, dans l'acceptation des vérités révélées et dans la mise en pratique qui en découle (Jn 13.17).
3. La persévérance dans la prière Col 4.2)
Une caractéristique des premiers chrétiens était leur persévérance dans la prière Ac 1.14; Ac 2.42). Aujourd'hui encore, les croyants sont appelés à maintenir ce contact avec Dieu avec la même constance Lc 18.1; Ep 6.18).
4. La persévérance dans la communion fraternelle Ac 2.42)
Dieu a voulu que l'Eglise soit un corps dont les membres dépendent les uns des autres 1 Co 12.12-17). Le croyant a absolument besoin d'un lien avec une communauté et il est nécessaire qu'il persévère dans la communion fraternelle (Ps 133.1; Pr 18.1). Cela inclut la persévérance dans l'amour fraternel(Héb 13.1).
5. La persévérance dans le combat spirituel (Ep 6.10-13)
Au cours de la vie chrétienne, le croyant rencontre des résistances aussi bien extérieures à lui-même qu'intérieures. C'est un combat dans lequel il faut persévérer, sans se lasser ni se décourager (Hb 10.36; Heb 12.1-3). La Bible exhorte aussi à la persévérance au sein de l'épreuve (2 Th 1.4; Da 6.20) en gardant la foi (1 Tm 1.18-19).
6. La récompense de la persévérance
A ceux qui persévèrent, Dieu accorde
la réalisation de ses promesses (Hb 6.11-12,15);
une récompense (2 Tm 4.7-8; 2 Tm 2.5; Ap 2.10; Jc 1.12).
Les croyants qui ont persévéré sont honorés par Dieu, comme les sportifs vainqueurs sont honorés et réjouis lorsqu'on leur remet leur récompense.