FRÉDÉRIC NIETZSCE

“L´homme est quelque chose qui doit être sumonté : qu`avez-vous fait pour le surmonter ? …Qu´est-ce que le singe pour l´homme ? une dérision et une honte douloureuse. Et c´est ce que doit être l´homme aux yeux du Surhomme : un objet de risée ou une honte douloureuse… Voici : je vous enseigne le Surhomme ! est le sens de la terra. Que votre volonté dise : que le Surhomme soit le sens de la terre, je vous en coujure, me frères, restez fidèles à la terra, et ne croyez pas ceux qui vous parlent d´espoirs suraterrestres ! ce sont des empoisonneurs, qu´ils le sacent ou non… »
Vous avez sans doute reconnu ces paroles fermes ec convaincues de Fréderic Nietzsche. Elles sont tirées d´un de ses livres qu´il affectionnait particulièrement, le considérant comme le cinquième évangile : Ainsi parlait Zarathoustra.
Mais qui est doch ce Frédéric Nietzche, ce prophète qui a inspiré tant d´écrivains modernes ?
Frédéric Niezsche est né en 1844, près de leipzig, curieusemente, dans une famille de pasteur. Malgré la mort prématurée de son père, il a une enfance heureuse. C´est un étudiant modèle, sportif, mais déjà très sérieux. Il a deux passions : le musicien Wagner et le philosophe Schopenhauer. Son amitiée et son adimiraton pour Wagner cesseront d´ailleurs lorsque celui-ci composera des opéras d´inspiration religieuse, notamment Parsifal. Nietzsche devient professeur de philologie à Bâle, mais sa santé se détériore rapidement : il souffre de terribles maux de tête. Un amoru malheureux et le surmenage aggravent son état : à partir de 1889 il sombre dans la folie. Il meurt en 1900.
Parmi ses oeurvres principales on peut citer : le gai savoir écrti en 1882, Ainsi parlait Zarathoustra en 1883, La généalogie de la morale en 1887, Ecce Homo en 1888, Par-delà le bien et le mal en 1886 et La volonté de puissance qui restera une œuvre posthume.

Nietzsche est bien sûr connu avant tout comme « le prophète de la mort de Dieu » et de la grandeus de l´homme. Nietzsche est un des chefs de file de l´humanisme athée. Il est certain qu´il a exercé un ascendant incotestable sur Gide, Sartre, Malraux, Camus et sur bien d´autres écrivais. Dans Ainsi parlait Zarathourtra, Nietzsche dira : « Tout les dieux son morts, nous voulons maintenant que le surhomme vive ! Que ceci soit un jour au grand midi, notre volonté suprême ! » Il écrira encore dans ce même livre des paroles qui devraint faire réfléchir les chrétiens : « Il faudrait qu´ils me chantent des chants meilleurs pour que j´aprenne à croire à leur Sauveur. Il faudrait que ses disciples aint un air plus délivré. »
Nous retrouvons des critiques analogues à l´égard du christianisme dans un livre ao tirtre significatif : L´Antichist. Nietzsche parlera d´une humanité régénérée. Il est le précurseu des engénistes : il préconise une sélection artificielle des êtres humanis para croisement des sujets d´élite, la stérilisation des malades et des criminels, le cerficat prénuptial.
Ses idées ont trouvé un écho non seulement chez les philophes et les écrivains, mais malheureusement aussi chez certains potiticiens comme Adolf Hitler qui, en les aplliquant, ont montré à quel degré d´horreurs ils peuvent conduire.
Frédéric Nietzsche a été profondément influencé par Darwin et par sa théorie de l´évolution. L´homme, pour lui, n´est « qu´une corde tendue entre l´animal et le surhomme ». Ce surhomme caractérisé par sa liberté a remplacé Dieu, il est devenu Dieu lui-même. Il crée ses propres valeurs.
On ne peut s´empêcher d´admirer chez Nietzsche ce désir de se surmonter, ce désir de se vaicre. Et l´on trouve chez lui un appel intrépide à la grandeur. « Refuse ostinément la médioreté, deviens ce que tu es. » Voilà ce qu`il vous dira : mais Nietzsche prônera aussi des paroles terribles comme celles-ci : « Rien n`est vrai, tout est permis ! »
La dernière guerre a montré jusqu`où une parelle philosophie peut conduire des hommes. Pour être livre, pour pouvor faire ce qu`il veut, Nietzsche étai forcément obligé de tuer Dieu. Sartre reprendra cette idée en disant : « Si Dieu existe, je ne suis pas libre ; or, je veux être libre ! » et Nietzsche dira : « S´il existait des dieux, comment supporterais-je de n`être point dieu. »
Nietzsche dans ses livres se préoccupera beaucoup de la personne de Jésus. Les critiques remarquent dans ses écrits qu`il luttera toujors contre le Christ. Certains vont jusqu`à dire qu`il y a chez Niezsche une intime jalousie à l`égard du Christ. Il utilisera de vocabulaire biblique. Ecce Homo est le titre d´un des ses livres ; Le Mont des Oliviers un autre. Il dira : « L´Hebreu Jésus…est mort trop tôt ; il aurait lui-même rétracté sa doctrine s´il avait atteint mon âge. Il était assez noble pour se rétracter. » Il est également intéressant de remarquer que Nietzsche signera sa toute dernière lettre lorqu`il est déjà atteint de folie : « Le Crucifié ». Niezsche lui-même découbre que malgré ses exceptionnelles aptitudes, il est malgré tout un être limité, arrêté, freiné. Il en fera la terrible expérience dans sa propre vie : défaite sentimentale, échec professoral, indifférence du public et folie. Dès 1883 il écrit : « Je ne te le cacherais pas, cela va très mal. La nuit m`entoure de plus en plus…Le canon d`un pistolet est maintenant pour moi une source de pensées relativement agréables. » Et finalement, Nietzsche sombrera dans la nuit.

Je voudrais m`arrêter quelques instants sur cette affirmation de Nietzsche, que « l`homme est destiné à se surmonter », et la question qu`elle pose : le peut-il ? Où trouver cetter force pour s`élever, pour devenir plus, pour devenir meilleru ? Nietzsche, comme beaucoup d`autres, l`a cherchée en lui-même. Mais il ne l`a pas trouvée ! le résultat a été un échec. Il est frappant de constater que Nietzsche ne sembre avoir connu qu`un dieu cruel, un dieu dur, un dieu gendarme imposant à l`homme une loi qu`il ne peut accomplir. Quel dommage que Nietzsche ne se soit pas arrêté un peu plus devant Jésus qui a dit : « Je suis venu afin que les brebis aient la vie et qu`elles l`aient en abondance » Jean 10 :11 et encore : « Si vous venez à moi vous serez réellement livres » Jean 8 :36. Ce Jésus aidait les malheureux, les misérables qui l`entouraient, non en les éliminant comme semble l`avoir préconisé Nietzsce, mais en leur donnant une force nouvelle, une force extérieure à eux : la force du Saint-Esprit. Lorsque Jésus s`approche d`un paralysé, il lui dit : « Léve-toi » ; mais en même temps il lui donne la force de se lever. Losrque Jésus s`aprroche d`une femme pleurant son fils qu`on enterre, il lui dira : « Ne pleure pas ! » (Luc 7 :11-17). Mais en même temps il lui donne la force et des raixons de ne plus pleurer en ressuscitant son fils. Partout où Jésus passe, il élève l`homme. Plus simplement, il fait des hommes.
Comment ne pas être en admiration devant un Étienne, simple homme du peuple qui ira jusqu`à mourir pour som maître. Mais lorsque Étienne meurt, il ne dira pas comme Nietzscehe : « La nuit m`entoure, une nuit de plus en plus noire. » Au contraire levant les yeux vers l`invisible, il voit Jésus debout à da droite de Dieu le Père. C´est avec un visage rayonnant et heureux – ce visage rayonnant et heureux que Niezsche aurait tant aimé avoir, sans jamais le posséder – c`est en homme libre qu`il meurt (Actes 7 :54-59). Et que dire de Jésus lui-même affirmant : « On ne me prend pas ma vie, je la donne librement. » (Jean 10 :8).
La Bible dit : « celui qui est maître de soi vaut mieux que celui qui prend un ville » Ce que Niezsche aurait aimé être, ce que chacun voudrait être – maître de soi – Jésus l`a été, entièrement, jusque dans sa mort. Par sa rérrurrection il prouve qu`il est maître également de la souffrance et de la mort.

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